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Après toutes les ruines de la Vallée sacrée des Incas, nous avons commencé notre boucle vers le Sud par le lac Titicaca et la grande ville côté Pérou (une partie du lac est située en Bolivie), Puno.
Pour ce 1er trajet en bus péruvien de Cad et Thib, nous avons obtenu les places du 1er rang au 2ème étage du bus, la vue est SUPERBE!!! (Et monsieur et madame ont un peu de place pour leurs jambes... c'est vrai, dans un pays où même moi je me sens parfois grande, il n'est pas toujours simple de mesurer 1m80 ou 2m...)
Oh coincidence (!), nous arrivons juste au moment de la fête annuelle de la ville qui célèbre la sortie de Manco Capac et de sa femme du lac Titicaca. Attention, ce n'est pas n'importe qui, il s'agit là des fondateurs de la civilisation Inca selon les légendes locales... Rien de moins!
En soi, la ville de Puno n'as pas grand-chose d'intéressant et surtout aucun cachet. Nous découvrons quand même avec plaisir la plaza de armas où se tient une cérémonie militaire avec hymne national itou itou...
La ville nous permet aussi de découvrir encore d'autres costumes traditionnels du coin!
La veille de la fête annuelle, nous assistons à un défilé de danses. A priori, toute entité de la ville, de quelque nature qu'elle soit, défile: écoles, collèges, lycées, les différentes paroisses de la ville mais aussi les entreprises manifestement car parfois nous voyons défiler des costards cravates et des tailleurs (sur leurs petites jambes hi hi hi :D)...
La plupart du temps, ce sont des costumes traditionnels très très colorés, chauds car en laines diverses et pour les femmes constitués de plusieurs jupes de couleurs différentes portées les unes sur les autres... Même les tout-petits (4-5 ans à vue d'oeil) défilent et dansent en costume traditionnel, c'est trop meugnon!!
Au-delà de ce spectacle plus que réjouissant pour nos yeux, nous profitons de notre escale pour faire un tour dans la région. Le lac Titicaca est tout de même le plus haut lac navigable du monde, car situé à 3 800 mètres. Mine de rien....
S'y trouvent les Iles Uros, des iles flottantes entièrement construites en roseaux. À l'origine, elles ont éte mises en place par une tribu qui voulait fuir les incas. Et puis... "on est pas bien là tranquilou pilou sur l'eau, loin de toute problématique de logistique terrienne?", ils sont restés! :)
Aujourd'hui, c'est une autre tribu que la tribu d'origine qui y habite. Soyons honnêtes, à part les touristes qui viennent les voir une demie-journée, ils n'ont pas vraiment d'autres entrées d'argent. Du coup, ça fait un peu promène-couillons mais l'expérience est rigolote...
Retour à Puno pour découvrir le marché sur le port puis la procession célébrant la sortie des eaux de notre grand Manco Capac... Au marché, on trouve des brochettes de chorizo au barbecue, des fruits et legumes de toutes sortes, des pousses de roseaux (qu'ils sucent...), des sardines et autres poissons déjà grillés ou séchés, des plats tout prêts comme du ceviche à emporter, de la barbe à papa de couleurs différentes et un jus d'orange pressé devant vous dont nous raffolons tout simplement! :)
Et la procession sortie des eaux commence... Manco Capac et sa femme sont assis sur un char, porté par des hommes, et suivis de locaux en habits qu'on imagine comme les premiers des incas, portant souvent une offrande représentative de ce que la déesse Terre a bien voulu leur offrir en ces temps-là. Expliqué comme ça, c'est tout simple, non? :)
Pour nous, le spectacle est aussi bien au milieu de la rue que sur les trottoirs...
Notre dernier point au programme fut un petit tour au site de Sillustani dans les environs de Puno.
Ce qui est drôle, c'est qu'en écrivant "les environs de..", j'ai envie de vous retranscrire les minutes à chercher la porte derrière laquelle se trouve THE collectivo pour aller dans cette direction, la joie de Thibault et Claire-Agnès au vu de la taille du minibus et des sièges à l'intérieur, notre sentiment étrange d'être déposés au milieu de nulle part à l'embranchement de la grande route avec une petite route ou chemin qui est sensé aller au village de sillustani, la difficulté de négocier un prix de taxi lorsqu'il a le monopole du trajet, la surprise de découvrir un site à l'environnement superbe et pourtant déserté des touristes, le plaisir de se faire une petite sieste au soleil, la curiosité de petites filles locales envers mes lunettes de vue et puis la joie de voir un coucher du soleil sur l'altiplano avec séance de shooting portrait au programme :)
Les photos parlent parfois mieux que des mots...
Je vous embrasse fort,
Amélie
Phrase du jour:
Ecrire, c'est une façon de parler sans être interrompu.
J. Renard
